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| Autel dédié à Nehalennia (Domburg) |
N E H A L E N N I A
DÉESSE DE LA MER
(Deuxième partie)
1° Introduction de Leif Aegir Thorsson
2° « La Religion des Gaulois » du R.P. Martin (chapitres consacrés à Nehalennia)
INTRODUCTION
Dans cette seconde partie de l’étude consacrée à Nehalennia, on lira les commentaires, consacrés à cette déesse, du Révérend Père Jacques Martin, tels qu’il les introduit dans son ouvrage « La Religion des Gaulois » (Tome II, Livre IV, édition de 1727).
Cet auteur classe cette déesse dans le panthéon des divinités celtiques, plutôt que germaniques. Nombre d’historiens qui lui ont succédé définissent cependant Nehalennia comme étant bien une divinité germanique. Admettons que le débat reste ouvert… Le R.P. Martin, sans doute lui-même hésitant, se fait moins tranchant lorsqu’il écrit, page 95 : D’ailleurs (…), le même fond de religion qui était en usage dans les Gaules, l’était aussi dans toute la Germanie, et même chez presque tous les peuples septentrionaux.
Selon Martin, cette déesse, - qu’il qualifie de « lunaire » -, outre sa présence attestée en Zélande néerlandaise, aurait été la divinité tutélaire des prêtresses gauloises de l’Ile de Sein, en Bretagne. Selon Martin toujours, elle aurait également été honorée à Nîmes, dans le sud-est de la France.
Une controverse existe toujours à propos des localisations de la déesse à l’Ile de Sein et à Nîmes, mais l’on admet par ailleurs, sans hésiter cette fois, qu’elle fut bien présente aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique, ainsi que je le signale d’ailleurs dans le premier article de cette série consacrée à Nehalennia.
Leif Aegir Thorsson
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