PHANEG Contribution à l'étude des paraboles

Contribution à l'Étude des Paraboles


     Avant d'aller plus loin, demandons-nous si JÉSUS a eu deux sortes d'enseignement, un exotérique, et un ésotérique ? Non, et JÉSUS a pris soin d'indiquer que Ses enseignements ne seraient saisis que par certains centres de notre être, et très peu par l'intellect. Tous ceux qui ont voulu comprendre l'enseignement de JÉSUS, au point de vue intellectuel, en auront compris le côté extérieur, mais pas le côté surnaturel.

     Examinons maintenant la parabole du Semeur aussi profondément que possible :

     Si nous l'interprétons dans le Centre, celui qui sème, c'est le Père, l'Esprit, et ce qu'Il sème, c'est la Vie, la Lumière, la Vérité, mais ce sont aussi les Ténèbres, milieu idéal pour que la Lumière s'y développe. Ces ténèbres ne sont pas absolues, puisque créées. Le chemin où tombent les rayons de lumières, ce sont les parties des ténèbres accessibles, mais où les forces de l'Esprit de ce monde accourent en foule, pour s'emparer du germe. Les endroits pierreux sont les parties qui accueillent encore mieux la semence, mais là, il n'y a pas assez de terre, et le Soleil de l'Esprit du Monde s'en empare. Les épines sont toutes les fleurs du mal qui étouffent les graines. Enfin, la bonne terre représente le Centre où la Lumière va pouvoir entrer et se développer lentement. C'est le point imperceptible par où les ténèbres sont accessibles. C'est par là qu'un jour la Lumière les gagnera entièrement, et il n'y aura plus de ténèbres.

     Si, maintenant, nous interprétons cette même parabole dans le pays des Âmes, le Semeur sera ici le Verbe, dépensant sans compter Sa vie et la Vérité. Nous ne connaissons que très peu de nos âmes. Par analogie et par la foi, nous croyons qu'elles sont semées et évoluent dans le domaine de l'Esprit de ce Monde. La parabole du semeur nous apprend, que dans nos âmes, il existe plusieurs zones plus ou moins aptes à recevoir la Lumière. Dans certains de ces chemins, les oiseaux, messagers de l'Esprit du Mal, s'empareront aussitôt de la graine. En profiteront-ils ? Très certainement, car rien ne se perd. Dans le sol pierreux et où il y a peu de terre, les germes commenceront à pousser, mais la préparation de cette zone est insuffisante et le soleil de ce monde détruira ces plantes trop faibles. Enfin, heureusement, il y aura dans toute âme une zone suffisamment préparée pour que la lumière s'y développe, et produise 100-60 ou 30 fois ce qui aura été semé. Et c'est l'étincelle qui sera le point de départ de l'incendie futur, qui purifiera l'âme toute entière. Dans l'homme incarné, cela se reproduira de la même manière.

     Au point de vue pratique, nous verrons que trois choses nous empêchent d'avancer ; ce sont notre manque d'attention, notre manque de disposition intérieure, et notre faiblesse devant les épreuves. Nous pouvons remédier à cela par deux moyens : l'acte charitable et l'humilité ; ce sont les deux bases sur quoi nous pouvons établir la prière, car, au fond, tout dépend de notre demande et vous le savez, le CHRIST nous a appris à prier son Père, que nous devons prier en son nom ; et nous pouvons aussi prier la Vierge. Voilà quelles sont les meilleures prières. Ce qu'il faut savoir, c'est que tout dépend de notre prière qui portera d'autant plus qu'elle sera basée sur des actes. C'est ce point sur lequel repose notre activité future. Si nous voulons que, sans cesse, notre âme, et aussi notre cœur se rapprochent de Lui, il faut agir et prier.
 
 
LE ROYAUME



     À l'aide de certaines paraboles, le Christ a voulu nous permettre de nous faire une idée... assez lointaine, mais juste de ce qu'Il entend par « le Royaume ».

     Tout d'abord, souvenons-nous de cette phrase qui sera notre consolation : « Rassurez-vous petit troupeau, ne craignez pas, car le Père a voulu vous réserver le Royaume » ; vous êtes sûrs d'y entrer.

     Le Royaume, d'après les paroles du Christ, serait un accomplissement ; ce qui termine l'histoire d'une terre, d'une civilisation. Vous savez combien les paroles de JÉSUS sont centrales et universelles. Les paraboles sont des clés qui ouvrent tout et si nous sommes capables de comprendre la régie générale, nous pouvons l'appliquer aussi bien à une âme qu'à un cœur humain, à un pays, à une civilisation ou à une science. Il n'y a pas un des côtés de l'Esprit humain qui ne puisse être éclairé, illuminé par les paroles du Christ.

     La parabole que nous étudierons ce soir s'appelle la parabole de l'ivraie.

     Un homme avait semé du bon grain dans son champ, mais pendant que les serviteurs dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie au milieu du froment et s'en alla. Quand l'herbe eut poussé, les serviteurs demandèrent : « N'avez-vous pas semé de bons grains dans votre champ, ? » - Il répondit : « C'est un de mes ennemis qui a fait cela ». - Les serviteurs dirent : « Voulez-vous que nous allions arracher cette ivraie ? » mais il leur répondit : « non, laissez grandir l'un et l'autre et au temps de la moisson, cueillez d'abord l'ivraie, liez-la en gerbes pour la brûler, quant au froment, amassez-le dans ces greniers. »

     Appliquons ces données au pays des âmes : Le Père y sème du froment, c'est-à-dire tout ce qui vient de Lui-même, toutes les forces qui seront nécessaires pour que chacune de ces graines devienne une âme humaine pure. Mais par une loi inéluctable et que nous constatons dès le début de l'Évangile de Saint Jean, il semble qu'il soit nécessaire, pour qu'une terre ou une âme se développe qu'il y ait tout de suite une force contraire grandissant en même temps. Nous n'avons pas à nous demander pourquoi. La raison des créations doit nous échapper longtemps encore ; tout ce que nous pouvons faire, c'est de constater que ce fait se trouve matérialisé sur la terre en la personne de Judas auprès du Christ. Disons aussi que nous sommes construits d'après cette loi, puisque nous ne pouvons pas avoir la preuve de l'existence d'une chose si nous ne connaissons pas son contraire, et nous savons, que venant du Père, cela est certainement bon. Espérons qu'ailleurs il n'en est pas ainsi et que l'évolution est autre.

     Donc le Père, cause unique, force créatrice, sème, dans ses champs particuliers des grains de froment qui deviendront des âmes et, immédiatement, les ténèbres, qui, dans ce cas, peuvent prendre le nom, de « Spiritus Mundi », viennent la nuit, pendant que l'attention de ces âmes débutantes est endormie, semer dans ce même champ, dans ces âmes humaines, l'ivraie, c'est-à-dire toutes les forces qui sont de son domaine, et qui, plus tard, détermineront les germes de l'orgueil, de l'égoïsme, de la peur, de toutes les faiblesses que nous constaterons en nous-mêmes, bref, tout ce que nous avons appris à connaître sous la forme du mal. Il y a également les serviteurs du Père qui, sans cesse, parcourent les champs des âmes invisibles, pour surveiller comment se comporte toute création commençante, et bien vite, ils s'aperçoivent que ce n'est pas ce qu'ils pensaient. Ils savent combien le Père est bon et juste, combien Il a en Lui tout ce que nous pouvons supposer de force et de vertus. Ils s'étonnent donc de voir parmi les grains de froment qui sont l'oeuvre du Père, tous ces germes mauvais qui, plus tard, deviendront en nous des défauts, tout ce qu'il y a de mauvais dans nos âmes, et ils vont trouver le Père de famille pour lui faire part de leur étonnement et demander des ordres. Celui-ci, cependant, ne semble pas s'étonner de cet état des choses et Il dit : « C'est un de mes ennemis qui a fait cela. » L'ennemi du Père ne peut devoir son existence qu'au Père même puisque l'Évangile de Saint Jean dit que c'est le Verbe qui a tout créé. C'est donc cet ennemi qui a fait ce que les serviteurs appellent mal ; comment réparer ce mal demandent ces serviteurs qui parcourent inlassablement le champ des âmes ? Faut-il combattre les forces de l'ennemi ? Faut-il arracher ces germes mauvais qui menacent d'étouffer le froment ? - Le Père dit : « Non, attendez que le champ dont vous avez la charge ait atteint tout son développement et, lorsque le moment du jugement sera venu, lorsqu'il faudra que j'envoie mes moissonneurs, alors, il sera temps de faire la séparation que vous demandez. »

     Nous nous rendons bien compte que, si l'ennemi qui a jeté ces germes mauvais doit son existence au Père, rien n'arrive sans que Celui-ci le sache. Nous en conclurons donc qu'il a laissé agir l'Ennemi.

     C'est suivant Sa Volonté que le mal a été créé et que tous ces germes de défauts sont descendus dans les âmes humaines. Là encore, il ne nous est pas possible de comprendre, c'est peut-être pour donner toute sa valeur au travail de ces âmes.

     Supposons un instant, en effet, un champ d'âmes où seul ait fructifié le froment du Père ; supposons une création où le mal n'existerait pas, où les âmes se développeraient parfaitement sans efforts. Cela formerait un pays d'âmes, certes, tout à fait splendide, mais où nul travail ne serait nécessaire, et pour le Ciel une seule chose compte : c'est l'effort.

     Essayons maintenant de demander à cette parabole une clé pour l'être humain réalisé, matérialisé sur la terre.

     Le semeur serait alors Celui qui est descendu du haut des Cieux : le Verbe, le Christ, avec tout son Évangile, toute cette lumière qu'Il est venu nous apporter et qui parviendra peu à peu dans les cœurs humains. Donc, tout à fait au début, sous cette forme lumineuse, apparaissent les grains de froment que le semeur a semés. Mais autour du Christ, pendant qu'Il est là, et encore après Lui, apparaîtra toute une série de faux bergers, prenant leur racine dans, le « Spiritus Mundi » et qui jetteront l'ivraie sous la forme de tous les défauts possibles que nous entraînons avec nous sur la terre et que notre corps comporte, puisque le travail de notre âme consistera à purifier ce bloc de matière qui lui a été confié, jusqu'à sa complète purification. Là encore, nous voyons l'utilité du mal car la terre elle-même est un milieu où ne pourraient pas vivre des êtres absolument parfaits à moins de les supposer chargés d'une mission qui leur en donne la possibilité.

     Les ennemis du Père de famille comprendront donc ceux qui sont chargés de répandre, avec beaucoup de bruit, toutes les fausses idées et les faux principes, incitant les hommes à chercher la Vérité partout excepté auprès du Christ.

     La même loi peut s'appliquer également au cœur humain et nous sommes obligés de reconnaître, là encore, la nécessité du mal, celle des défauts et de toute cette ivraie qui tente d'étouffer le bon grain sans cela nous n'aurions aucun effort à faire ici-bas.
 
 
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     Les serviteurs du Christ sont les êtres chargés de surveiller les hommes après avoir pris un corps humain car, partout où va un serviteur du Père il s'adapte au milieu dans lequel s'accomplit sa mission.

     Sur la terre nous les reconnaissons car ils nous disent : « je ne suis rien, je viens au nom de Celuiqui est venu sur la terre, autrefois dire qu'Il était la Vérité, la Voie et la Vie. » Les serviteurs du Père ne sont pas très nombreux, parce que leur travail, en somme, est déjà préparé, attendu que l'homme peut avoir très facilement, s'il le veut réellement, tout ce qui lui est nécessaire pour arracher de son cœur les grains d'ivraie qui y ont été accumulés. L'homme n'a pas été laissé seul sur la terre, le Christ y est venu Lui-Même pour former la religion actuelle qui synthétise la plus belle manifestation possible de la Vérité religieuse une.

     Quant aux véritables moissonneurs, ce seront les anges qui viendront séparer les bons des mauvais, mais outre ces anges, il y a eu de tout temps des moissonneurs du Père chargés de faire un tri momentané ; Ils peuvent s'appeler guerre, épidémie, cataclysme cosmique. Chaque fois qu'il y a eu sur terre des catastrophes, elles ont permis aux êtres de payer peu à peu leurs dettes ; par exemple lorsque des soldats ont été touchés aux bras, aux jambes ou aux centres nerveux par des balles, transformant un être bien portant en un infirme, c'est que les moissonneurs du Père ont agi de telle façon que l'organe atteint soit précisément celui qui avait commis des fautes. Ces moissonneurs sont assez souvent vus dans les rêves et il n'est pas rare qu'avant les grandes catastrophes quelques sensitifs les voient, fauchant toutes les fleurs pendant que quelques parties du champ sont épargnées.

     Vous devez vous habituer à comprendre que ce que nous appelons un malheur, ne vient jamais par hasard ; tout est prévu, tout est calculé avec la plus grande minutie parce qu'il y a les moissonneurs qui tiennent la balance, toutes les dettes se règlent, cela simplifiera le travail définitif des moissonneurs au grand jour.

     Et le grenier où va se ranger le froment, il existe aussi ; là sont placés, en attendant le grand règlement, tout ce qu'il y a de pur, et tout ce qui, à un certain moment, reprendra sa place et facilitera le grand tri qui doit s'accomplir.

     Tout existe : les serviteurs, les moissonneurs, l'endroit où on brûle l'ivraie et le grenier où l'on accumule le meilleur de l'humanité.
 
 
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     Voici encore une autre parabole sur le Royaume celle du grain de sénevé. Le Royaume de Dieu est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et semé dans son champ ; c'est la plus petite de toutes les semences, mais lorsqu'elle a crû elle devient une sorte d'arbre où les oiseaux du ciel viennent habiter. Le Royaume est semblable à ce grain de sénevé parce qu'il peut être compris comme quelque chose de tout à fait petit, d'imperceptible même, comme un germe merveilleux témoin de la promesse et qui existe au fond du cœur de toutes les créatures. C'est en cette petite graine que sont fixées la racine de nos espérances et la force qui nous soutient dans toutes nos douleurs. Ceux qui ignorent ces choses s'étonnent de voir un être humain résister à certaines épreuves. Cependant nous sommes tous appelés mais il est beaucoup d'entre nous, qui pendant des siècles ne cultivent pas cette graine et ne savent pas qu'elle existe dans leur cœur.

     Quand JÉSUS dit que le Royaume nous a été donné c'est parce qu'Il sait que nous en avons tous le germe. Le Royaume est semblable à cette petite graine, imperceptible, mais qui deviendra grande. Le Royaume est tout petit, mais Il grandira tellement qu'Il remplira toute notre âme.
 
 
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     La parabole du levain nous enseigne la même chose. Ce levain c'est encore le Royaume de Dieu qui est à notre disposition ; nous n'avons qu'à le vouloir pour en devenir conscients ; ce levain agit comme celui du boulanger dans la farine, il fait grandir tout ce qu'il peut y avoir de bien en nous.

     Voyons maintenant la parabole du Trésor. Le trésor est caché dans un champ, ignoré de tous, personne ne le connaît ; cependant, un jour, un homme est poussé vers ce champ qui ne lui appartient pas, il le creuse et s'aperçoit qu'un trésor incalculable y est enfoui. Cet homme est honnête, ou il est surveillé, ou il ne peut s'emparer du trésor, alors il referme l'excavation, rentre dans sa demeure, y prend ce qui a le plus de valeur et va le vendre pour pouvoir, avec cet argent, acheter le champ et se rendre acquéreur du trésor. Il y a dans cette petite histoire des masses d'idées. Tout d'abord il faut que nous voyons ceci : nous restons fort longtemps avant même d'avoir la sensation qu'il peut exister quelque part un trésor immense et relativement facile à prendre. Nous sommes tout à fait dans le même état d'esprit que des gens, qui, passant sur une place publique, verraient dans une corbeille des pièces d'or ou des pierreries et qui s'en iraient sans rien prendre, sans même s'informer pourquoi ce trésor est là, à qui il appartient. Il est pour nous des trésors aussi visibles que celui-là et nous ne les voyons pas, car notre attention est attirée et retenue ailleurs.

     Mais cet homme, qui passant près de ce champ a senti qu'il renfermait un trésor, qui est allé droit à la place où il était enfermé, comme il avait dû travailler ses dons d'intuition alors que des multitudes d'êtres étaient passés à côté, sans penser qu'il valait la peine d'être creusé.

     Ce tableau nous peint très exactement. Maintenant nous en sommes à l'heure où nous savons qu'il existe un tel trésor et nous n'ignorons pas où il se trouve, mais nous ne sommes pas suffisamment persuadés de sa valeur pour que nous puissions nous défaire de tout ce qui nous appartient de façon à en prendre possession.

     Eh bien : ce trésor c'est uniquement dans l'Évangile que nous pourrons le trouver : « Si tu veux me suivre » et si tu veux aller jusqu'au bout, va, mais il te reste quelque chose à faire, « vends tes biens et donnes-en le produit aux pauvres » et alors tu trouveras l'immense trésor spirituel qui est moi-même et tu pourras entrer dans le Royaume. Nous savons : où est le trésor mais nous n'avons pas le courage de le chercher ni de l'acheter. Quelle est notre situation exacte et que devons-nous faire ?

     Tout d'abord comprendre que tous les mystères, la plus grande lumière, tout est réservé à notre âme. Que si notre matière peut arriver à une certaine lumière, c'est parce que notre âme a fait des pas gigantesques en avant et que les canaux qui la font communiquer avec notre mental ou notre cœur purifié sont devenus plus nets et transmettent en plus grande quantité la lumière quelle a pu percevoir, car c'est elle qui fait te plus grand travail. Notre cœur continue ensuite la besogne, c'est lui qui nous indique très nettement le chemin pour parvenir au but.

     Nous savons où est le trésor puisque nous avons la connaissance de l'Évangile mais il nous reste à comprendre ce que notre matière doit faire pour pouvoir acheter le champ merveilleux : travailler à renoncer à nous-mêmes, penser que nous ne pouvons rien seuls, nous efforcer de diminuer notre amour propre, notre égoïsme et cela de façon à ce que nous n'ayons rien à nous reprocher comme matière et que nous ne soyons pas un obstacle au travail de notre âme ; c'est elle qui reçoit la lumière la plus directe mais elle ne peut rien, ici-bas, sans notre matière, et nous voyons ici la valeur de l'incarnation.

     Purifions donc notre cœur de façon à ce qu'il arrive un jour, où notre âme aura, dans son plan, la possibilité de se débarrasser de tous les grains d'ivraie, où notre âme sera vraiment à même de faire cette opération que l'Évangile nous indique et de faire argent spirituel de toutes ces forces ; il viendra alors une heure où c'est notre Maître Lui-Même qui nous guidera.


Novembre 1930, Mars 1931.

         PHANEG.

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