Encore fort apprécié dans certains mouvements idéologiques contemporains, Charles Fourier (1772-1837) était connu pour ses théories collectivistes, son système de phalanstères, sa conception particulière de l'écologie, ses recherches sur "l'Allocation Universelle" ("Basic Income Earth Network", selon une terminologie anglo-saxonne contemporaine), ou encore son mysticisme, son goût de l'ésotérisme... Il est malheureusement moins connu pour ses écrits antisémites.
Les quelques extraits suivants de ses oeuvres soulignent certains aspects odieux du fouriérisme...
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À ces vices récents, tous vices de circonstance, ajoutons le plus honteux, l'admission des juifs au droit de cité.
Il ne suffisait donc pas des civilisés pour assurer le règne de la fourberie; il faut appeler au secours les nations d'usuriers, les patriarcaux improductifs. La nation juive n'est pas civilisée, elle est patriarcale, n'ayant point de souverain, n'en reconnaissant aucun en secret, et croyant toute fourberie louable, quand il s'agit de tromper ceux qui ne pratiquent pas sa religion. Elle n'affiche pas ses principes, mais on les connaît assez.
Un tort plus grave chez cette nation, est de s'adonner exclusivement au trafic, à l'usure, et aux dépravations mercantiles, selon le Tableau de Londres. tableau qui ne nous apprend que ce que chacun sait.
Tout gouvernement qui tient aux bonnes mœurs devrait y astreindre les juifs, les obliger au travail productif, ne les admettre qu'en proportion d'un centième pour le vice : une famille marchande pour cent familles agricoles et manufacturières; mais notre siècle philosophe admet inconsidérément des légions de Juifs, tous parasites, marchands, usuriers, etc.
Charles FOURIER, Le nouveau monde industriel et sociétaire (1829), Section VI, Chapitre XLVIII, «Caractères de dégénération de la 3ème phase»
Un tort plus grave chez cette nation, est de s'adonner exclusivement au trafic, à l'usure, et aux dépravations mercantiles, selon le Tableau de Londres. tableau qui ne nous apprend que ce que chacun sait.
Tout gouvernement qui tient aux bonnes mœurs devrait y astreindre les juifs, les obliger au travail productif, ne les admettre qu'en proportion d'un centième pour le vice : une famille marchande pour cent familles agricoles et manufacturières; mais notre siècle philosophe admet inconsidérément des légions de Juifs, tous parasites, marchands, usuriers, etc.
Charles FOURIER, Le nouveau monde industriel et sociétaire (1829), Section VI, Chapitre XLVIII, «Caractères de dégénération de la 3ème phase»
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À ces illusions, opposons les réalités : est-ce un vol sublime que la situation de Londres, qui, tout en participant au secours annuel de deux cents millions accordés aux indigents, contient encore
117.000 pauvres connus à la charge des paroisses
115.000 pauvres délaissés, mendiants, filous, vagabonds, parmi lesquels on remarque :
3.000 receleurs dont l’un est riche à vingt millions
3.000 juifs distribuant de la fausse monnaie, excitant les valets à voler leurs maîtres, les fils à voler leurs pères.
TOTAL 232.000 pauvres
Charles FOURIER, Le nouveau monde industriel et sociétaire (1829), Préface, Article 3, « Cercle vicieux de l’industrie civilisée » (Tableau de Londres)
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Un procureur, un marchand, donnent pour modèle à leurs enfants le plus rusé; un père juif vante le plus rampant; un buveur admire celui qui boit bien dès le bas âge ; un joueur les façonne à aimer le jeu; puis la morale nous conte que l'instituteur naturel est le père !
Charles FOURIER, Le nouveau monde industriel et sociétaire (1829), Section 3, Chapitre XVII, «Contrariété de l’éducation civilisée avec la nature et le bon sens»
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Un procureur, un marchand, donnent pour modèle à leurs enfants le plus rusé; un père juif vante le plus rampant; un buveur admire celui qui boit bien dès le bas âge ; un joueur les façonne à aimer le jeu; puis la morale nous conte que l'instituteur naturel est le père !
Charles FOURIER, Le nouveau monde industriel et sociétaire (1829), Section 3, Chapitre XVII, «Contrariété de l’éducation civilisée avec la nature et le bon sens»
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D'autres civilisés ont pu devenir plus savants et plus riches que les Grecs, d'autres sauvages plus redoutables que les Otahitiens, mais nulle part on ne vit aussi évidemment la Civilisation dans sa fleur et la Sauvagerie dans sa fleur ; ces deux peuples ont été véritablement les peuples de Dieu, les seuls qui aient exhalé quelque parfum d'attraction ; tandis que les Juifs qui s'arrogent le titre de peuple de Dieu ont été le véritable peuple de l'enfer, une vile canaille dont les annales présentent sans cesse le crime à nu et dans toute sa laideur, jusque dans la personne du plus sage de leurs rois, sans qu'il soit resté d'eux aucun monument dans les sciences ou les arts qui puisse excuser le vice d'avoir tendu continuellement à la Barbarie quand ils étaient libres et continuellement au Patriarcat quand ils ont été asservis.
Charles FOURIER, Égarement de la raison démontré par les ridicules des sciences incertaines (1806), Chapitre I «Métaphysique»
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D'autres civilisés ont pu devenir plus savants et plus riches que les Grecs, d'autres sauvages plus redoutables que les Otahitiens, mais nulle part on ne vit aussi évidemment la Civilisation dans sa fleur et la Sauvagerie dans sa fleur ; ces deux peuples ont été véritablement les peuples de Dieu, les seuls qui aient exhalé quelque parfum d'attraction ; tandis que les Juifs qui s'arrogent le titre de peuple de Dieu ont été le véritable peuple de l'enfer, une vile canaille dont les annales présentent sans cesse le crime à nu et dans toute sa laideur, jusque dans la personne du plus sage de leurs rois, sans qu'il soit resté d'eux aucun monument dans les sciences ou les arts qui puisse excuser le vice d'avoir tendu continuellement à la Barbarie quand ils étaient libres et continuellement au Patriarcat quand ils ont été asservis.
Charles FOURIER, Égarement de la raison démontré par les ridicules des sciences incertaines (1806), Chapitre I «Métaphysique»
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C'est ainsi que l'établissement d'un vagabond, d'un juif, suffit pour désorganiser en entier le corps de marchands d'une grande ville et entraîner les plus honnêtes gens dans le crime ; car les neuf dixièmes des banqueroutes sont plus ou moins criminelles, quoique fardées de prétextes spécieux comme ceux dont j'ai coloré ces six banqueroutes, et dans tous ces prétextes, il n'y a presque rien de vrai. Le fin mot est que chacun trouve d'excellentes raisons pour exercer un brigandage qu'autorise l'impuissance des lois.
Charles FOURIER, Égarement de la raison démontré par les ridicules des sciences incertaines (1806), Chapitre II « Politique » (également repris, au presque mot-à-mot, dans Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Troisième partie, « Spoliation du corps social par la banqueroute »)
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Charles FOURIER, Égarement de la raison démontré par les ridicules des sciences incertaines (1806), Chapitre II « Politique » (également repris, au presque mot-à-mot, dans Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Troisième partie, « Spoliation du corps social par la banqueroute »)
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Les marchands ont bien raison de haïr la philosophie ; c'est elle qui avec ses systèmes de concurrence a provoqué cette pullulation de marchands, cette admission de Juifs et de vagabonds qui ruinent toutes les honnêtes maisons, et ont changé le commerce en un état pénible, dangereux et abject, en comparaison de la rondeur et de la bonne foi qui y régnaient il y a trente ans, lorsque l'excès de concurrence n'avait pas rendu les bénéfices si pénibles.
Charles FOURIER, Égarement de la raison démontré par les ridicules des sciences incertaines (1806), Chapitre II « Politique »
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Charles FOURIER, Égarement de la raison démontré par les ridicules des sciences incertaines (1806), Chapitre II « Politique »
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Telle est la véritable raison pour laquelle ils vantent la vie patriarcale, malgré les résultats odieux qu’elle présente ; car les Chinois et les Juifs qui sont les nations les plus fidèles aux mœurs patriarcales, sont aussi les plus fourbes et les plus vicieuses du globe.
Charles FOURIER, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Première partie, « Des cinq périodes organisées en familles incohérentes »
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Voilà les hommes que prône la philosophie, et que Raynal nous donne pour modèles : et certes , Raynal savait mieux que personne que la Chine est un réceptacle de tous les vices sociaux , qu'elle est l'égoût moral et politique du globe : mais il a vanté ses mœurs , parce qu'elles se rattachent à l'esprit des philosophes , à leurs sophismes sur la vie de ménage et sur l'isolement industriel qu'ils veulent propager. Telle est la véritable raison pour laquelle ils vantent la vie patriarcale , malgré les résultats odieux qu'elle présente ; car les Chinois et les Juifs qui sont les nations les plus fidèles aux mœurs patriarcales, sont aussi les plus fourbes et les plus vicieuses du globe.
Pour écarter ces témoignages de l'expérience, les philosophes peindront la Chine en beau , sans parler de sa corruption ni de l'horrible misère de son peuple. Quant aux Juifs , on attribuera leurs vices sociaux à la persécution qu'ils ont essuyée : la persécution est au contraire un germe d'ennoblissement pour les proscrits. Les chrétiens ne furent jamais plus honorables, que lorsqu'ils furent en butte à la persécution , sans avoir aucun prince , aucun point de ralliement. D'où vient donc que l'oppression religieuse a produit sur l'un et l'autre peuple des résultats si différents ? C'est que les chrétiens dans leur infortune adoptèrent l'esprit corporatif qui chez les proscrits devient le germe des passions nobles. Les juifs conservèrent l'esprit patriarcal qui est le germe des passions viles , et qui les avait dégradés même aux jours de leur puissance. Et fut-il jamais de nation plus méprisable en corps que celle des Hébreux, qui ne firent aucun pas dans les sciences et les arts, et qui ne se signalèrent que par un exercice habituel de crimes et de brutalités, dont les récits soulèvent l'esprit à chaque page de leurs fastes dégoûtants.
Charles FOURIER, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Première partie, « Des cinq périodes organisées en familles incohérentes »
Le juif Iscariote arrive en France avec 100.000 livres de capitaux, qu'il a gagnés dans sa première banqueroute : il s'établit marchand dans une ville où il a pour rivales six maisons accréditées et considérées. Pour leur enlever la vogue , Iscariote débute par donner toutes ses denrées au prix coûtant; c'est un moyen sûr d'attirer la foule : bientôt les rivaux d'Iscariote jettent les hauts cris; celui-ci sourit de leurs plaintes , et continue de plus belle à donner les denrées au prix coûtant.
Alors le peuple chante merveille : vive la concurrence , vivent les Juifs , la philosophie et la fraternité; toutes les denrées ont baissé de prix depuis l'arrivée d'Iscariote; et le public dit aux maisons rivales : « C'est vous , messieurs , qui êtes les véritables juifs et qui voulez trop gagner : Iscariote seul est un honnête homme, il se contente d'un bénéfice modique , parce qu'il n'a pas un ménage aussi splendide que les vôtres ». Vainement les anciens commerçants représentent-ils qu'Iscariote est un fripon déguisé, qui fera tôt ou tard banqueroute ; le public les accuse de jalousie et de calomnie , et court de plus en plus chez l'Israélite.
Voici le calcul de ce larron : En vendant au prix coûtant , il ne fait d'autre perte que celle de l'intérêt de ses fonds, soit 10,000 livres par an , mais il se forme un débouché considérable, il se fait dans les ports une renommée de gros consommateur , et il obtient un grand crédit pour peu qu'il soit exact dans ses payements. Ce manège continue pendant 2 ans , au bout desquels Iscariote n'a rien gagné , tout en vendant énormément. Sa manoeuvre n'est point divulguée, parce que les Juifs n'ont chez eux que des employés Juifs , gens qui sont ennemis secrets de toutes nations , et ne décèlent jamais une friponnerie préméditée par quelqu'un d'entr'eux.
Quand tout est prêt pour le dénouement , Iscariote use de tout son crédit, donne d'amples commissions dans tous les ports, pour la somme de 500 à 600 mille livres , achetés à terme. Il dirige ses denrées sur le pays étranger et vend à vil prix ce qui se trouve dans ses magasins. Enfin , quand il a fait argent de tout, l'honnête Iscariote disparaît avec son portefeuille , et retourne en Allemagne où il a acheminé ses denrées achetées à crédit. Il les réalise promptement, et se trouve au sortir de France quatre fois plus riche qu'il n'était en y entrant; il est possesseur de 400 mille livres , et s'en va à Livourne, à Londres préparer une troisième banqueroute.
C'est alors que le voile tombe et qu'on revient au bon sens , dans la ville où il a fait le coup. On reconnaît le danger d'admettre au commerce les juifs, les vagabonds qui ne tiennent à rien; mais cette banqueroute d'Iscariote n'est que le premier acte de la farce ; suivons les résultats ; voyons le feu de file.
Il y avait six maisons rivales de l'Israélite : nommons-les A , B , C, D , E , F.
A était depuis longtemps gêné , il se soutenait sans fortune et sur sa bonne renommée ; mais l'arrivée d'Iscariote lui ayant enlevé toute sa consommation , il n'a pu fournir qu'un an de lutte, après quoi il a perdu courage , et ne concevant rien à ces nouveaux systèmes philosophiques qui protègent les vagabonds , A se voit forcé à plier devant la tactique d'Iscariote et à faire banqueroute.
B a soutenu plus longtemps le choc : il prévoyait de loin la friponnerie d'Iscariote et il attendait que cet orage fut passé pour rétablir sa consommation enlevée par le fourbe Israélite : mais dans l'intervalle , B éprouve une forte banqueroute au dehors, c'en est assez pour accélérer sa chute : il croyait pouvoir tenir 2 ans, et au bout de i5 mois il est forcé à faire banqueroute.
C était en société avec une maison du dehors qui se trouve ruinée par un autre Iscariote, (car s'en établit dans toutes les villes.). C est entraîné par la chute de son associé , et après avoir fait pendant 18 mois des sacrifices pour soutenir la concurrence du voleur hébraïque, C se voit forcé à faire banqueroute.
D avait une probité plus apparente que réelle. Il lui reste des moyens de se soutenir, malgré qu'il souffre depuis 20 mois de la concurrence du Juif; mais irrité par les pertes qu'il éprouve, il se laisse aller au vice dont tout lui donne l'exemple; il observe que trois de ses confrères ont ouvert la marche , et que lui quatrième , passera dans le nombre , en prétextant des malheurs fictifs ou réels; d'après cela, D ennuyé d'une lutte de 20 mois contre Iscariote , ne voit rien de plus prudent que de faire banqueroute.
E avait prêté de fortes sommes à ses quatre confrères qui viennent de faillir. Il les croyait très solvables, et véritablement ils l'étaient avant que la manœuvre d'Iscariote leur eut enlevé leur industrie. E se trouve au dépourvu par la faillite de ces quatre maisons ; en outre il n'a plus de consommation, tout le public court chez Iscariote qui vend à prix coûtant. E voit ses moyens anéantis , son crédit altéré ; on le presse, et ne pouvant plus satisfaire à ses engagements, il finit par faire banqueroute.
F sans manquer de moyens se trouve décrédité dans tous les ports de mer, par la faillite des cinq précédents ; leur exemple fait soupçonner que F ne tardera pas à imiter ses confrères ; d'ailleurs quelques-uns d'entr'eux qui ont terminé l'accommodement , vendent à très vil prix pour faire face aux premières échéances de leur contrat. Voulant accélérer leur vente , ils perdent un dixième , et gagnent pourtant quatre dixièmes , puisqu'ils ont accommodé à moitié de .perte. F se trouve écrasé par cette circonstance et réduit à faire, comme tous ses confrères, banqueroute.
C'est ainsi que l'établissement d'un vagabond ou d'un juif suffit pour désorganiser en entier le corps de marchands d'une grande ville, et entraîner les plus honnêtes gens dans le crime ; car toute banqueroute est plus ou moins criminelle , quoique fardée de prétextes spécieux comme ceux dont j'ai coloré ces six banqueroutes; et dans tous ces prétextes il n'y a presque rien de vrai : le fin mot est que, chacun saisit habilement les occasions d'exercer un larcin qui demeure impuni. Si à la banqueroute on ajoute l'agiotage et tant d'autres infamies qui sont le fruit des théories philosophiques , on se rangera facilement à l'opinion que j'ai précédemment émise ; c'est que les civilisés n'ont jamais commis tant d'inepties politiques, que depuis qu'ils ont donné dans l'esprit mercantile, dans ces systèmes qui prétendent que toute entreprise des marchands ne peut que tourner au bien général, et qu'il faut laisser aux marchands une pleine liberté , sans exiger aucune garantie sur le résultat de leurs opérations.
Charles FOURIER, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Troisième partie, « Spoliation du corps social par la banqueroute »
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Voilà les hommes que prône la philosophie, et que Raynal nous donne pour modèles : et certes , Raynal savait mieux que personne que la Chine est un réceptacle de tous les vices sociaux , qu'elle est l'égoût moral et politique du globe : mais il a vanté ses mœurs , parce qu'elles se rattachent à l'esprit des philosophes , à leurs sophismes sur la vie de ménage et sur l'isolement industriel qu'ils veulent propager. Telle est la véritable raison pour laquelle ils vantent la vie patriarcale , malgré les résultats odieux qu'elle présente ; car les Chinois et les Juifs qui sont les nations les plus fidèles aux mœurs patriarcales, sont aussi les plus fourbes et les plus vicieuses du globe.
Pour écarter ces témoignages de l'expérience, les philosophes peindront la Chine en beau , sans parler de sa corruption ni de l'horrible misère de son peuple. Quant aux Juifs , on attribuera leurs vices sociaux à la persécution qu'ils ont essuyée : la persécution est au contraire un germe d'ennoblissement pour les proscrits. Les chrétiens ne furent jamais plus honorables, que lorsqu'ils furent en butte à la persécution , sans avoir aucun prince , aucun point de ralliement. D'où vient donc que l'oppression religieuse a produit sur l'un et l'autre peuple des résultats si différents ? C'est que les chrétiens dans leur infortune adoptèrent l'esprit corporatif qui chez les proscrits devient le germe des passions nobles. Les juifs conservèrent l'esprit patriarcal qui est le germe des passions viles , et qui les avait dégradés même aux jours de leur puissance. Et fut-il jamais de nation plus méprisable en corps que celle des Hébreux, qui ne firent aucun pas dans les sciences et les arts, et qui ne se signalèrent que par un exercice habituel de crimes et de brutalités, dont les récits soulèvent l'esprit à chaque page de leurs fastes dégoûtants.
Charles FOURIER, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Première partie, « Des cinq périodes organisées en familles incohérentes »
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Le juif Iscariote arrive en France avec 100.000 livres de capitaux, qu'il a gagnés dans sa première banqueroute : il s'établit marchand dans une ville où il a pour rivales six maisons accréditées et considérées. Pour leur enlever la vogue , Iscariote débute par donner toutes ses denrées au prix coûtant; c'est un moyen sûr d'attirer la foule : bientôt les rivaux d'Iscariote jettent les hauts cris; celui-ci sourit de leurs plaintes , et continue de plus belle à donner les denrées au prix coûtant.
Alors le peuple chante merveille : vive la concurrence , vivent les Juifs , la philosophie et la fraternité; toutes les denrées ont baissé de prix depuis l'arrivée d'Iscariote; et le public dit aux maisons rivales : « C'est vous , messieurs , qui êtes les véritables juifs et qui voulez trop gagner : Iscariote seul est un honnête homme, il se contente d'un bénéfice modique , parce qu'il n'a pas un ménage aussi splendide que les vôtres ». Vainement les anciens commerçants représentent-ils qu'Iscariote est un fripon déguisé, qui fera tôt ou tard banqueroute ; le public les accuse de jalousie et de calomnie , et court de plus en plus chez l'Israélite.
Voici le calcul de ce larron : En vendant au prix coûtant , il ne fait d'autre perte que celle de l'intérêt de ses fonds, soit 10,000 livres par an , mais il se forme un débouché considérable, il se fait dans les ports une renommée de gros consommateur , et il obtient un grand crédit pour peu qu'il soit exact dans ses payements. Ce manège continue pendant 2 ans , au bout desquels Iscariote n'a rien gagné , tout en vendant énormément. Sa manoeuvre n'est point divulguée, parce que les Juifs n'ont chez eux que des employés Juifs , gens qui sont ennemis secrets de toutes nations , et ne décèlent jamais une friponnerie préméditée par quelqu'un d'entr'eux.
Quand tout est prêt pour le dénouement , Iscariote use de tout son crédit, donne d'amples commissions dans tous les ports, pour la somme de 500 à 600 mille livres , achetés à terme. Il dirige ses denrées sur le pays étranger et vend à vil prix ce qui se trouve dans ses magasins. Enfin , quand il a fait argent de tout, l'honnête Iscariote disparaît avec son portefeuille , et retourne en Allemagne où il a acheminé ses denrées achetées à crédit. Il les réalise promptement, et se trouve au sortir de France quatre fois plus riche qu'il n'était en y entrant; il est possesseur de 400 mille livres , et s'en va à Livourne, à Londres préparer une troisième banqueroute.
C'est alors que le voile tombe et qu'on revient au bon sens , dans la ville où il a fait le coup. On reconnaît le danger d'admettre au commerce les juifs, les vagabonds qui ne tiennent à rien; mais cette banqueroute d'Iscariote n'est que le premier acte de la farce ; suivons les résultats ; voyons le feu de file.
Il y avait six maisons rivales de l'Israélite : nommons-les A , B , C, D , E , F.
A était depuis longtemps gêné , il se soutenait sans fortune et sur sa bonne renommée ; mais l'arrivée d'Iscariote lui ayant enlevé toute sa consommation , il n'a pu fournir qu'un an de lutte, après quoi il a perdu courage , et ne concevant rien à ces nouveaux systèmes philosophiques qui protègent les vagabonds , A se voit forcé à plier devant la tactique d'Iscariote et à faire banqueroute.
B a soutenu plus longtemps le choc : il prévoyait de loin la friponnerie d'Iscariote et il attendait que cet orage fut passé pour rétablir sa consommation enlevée par le fourbe Israélite : mais dans l'intervalle , B éprouve une forte banqueroute au dehors, c'en est assez pour accélérer sa chute : il croyait pouvoir tenir 2 ans, et au bout de i5 mois il est forcé à faire banqueroute.
C était en société avec une maison du dehors qui se trouve ruinée par un autre Iscariote, (car s'en établit dans toutes les villes.). C est entraîné par la chute de son associé , et après avoir fait pendant 18 mois des sacrifices pour soutenir la concurrence du voleur hébraïque, C se voit forcé à faire banqueroute.
D avait une probité plus apparente que réelle. Il lui reste des moyens de se soutenir, malgré qu'il souffre depuis 20 mois de la concurrence du Juif; mais irrité par les pertes qu'il éprouve, il se laisse aller au vice dont tout lui donne l'exemple; il observe que trois de ses confrères ont ouvert la marche , et que lui quatrième , passera dans le nombre , en prétextant des malheurs fictifs ou réels; d'après cela, D ennuyé d'une lutte de 20 mois contre Iscariote , ne voit rien de plus prudent que de faire banqueroute.
E avait prêté de fortes sommes à ses quatre confrères qui viennent de faillir. Il les croyait très solvables, et véritablement ils l'étaient avant que la manœuvre d'Iscariote leur eut enlevé leur industrie. E se trouve au dépourvu par la faillite de ces quatre maisons ; en outre il n'a plus de consommation, tout le public court chez Iscariote qui vend à prix coûtant. E voit ses moyens anéantis , son crédit altéré ; on le presse, et ne pouvant plus satisfaire à ses engagements, il finit par faire banqueroute.
F sans manquer de moyens se trouve décrédité dans tous les ports de mer, par la faillite des cinq précédents ; leur exemple fait soupçonner que F ne tardera pas à imiter ses confrères ; d'ailleurs quelques-uns d'entr'eux qui ont terminé l'accommodement , vendent à très vil prix pour faire face aux premières échéances de leur contrat. Voulant accélérer leur vente , ils perdent un dixième , et gagnent pourtant quatre dixièmes , puisqu'ils ont accommodé à moitié de .perte. F se trouve écrasé par cette circonstance et réduit à faire, comme tous ses confrères, banqueroute.
C'est ainsi que l'établissement d'un vagabond ou d'un juif suffit pour désorganiser en entier le corps de marchands d'une grande ville, et entraîner les plus honnêtes gens dans le crime ; car toute banqueroute est plus ou moins criminelle , quoique fardée de prétextes spécieux comme ceux dont j'ai coloré ces six banqueroutes; et dans tous ces prétextes il n'y a presque rien de vrai : le fin mot est que, chacun saisit habilement les occasions d'exercer un larcin qui demeure impuni. Si à la banqueroute on ajoute l'agiotage et tant d'autres infamies qui sont le fruit des théories philosophiques , on se rangera facilement à l'opinion que j'ai précédemment émise ; c'est que les civilisés n'ont jamais commis tant d'inepties politiques, que depuis qu'ils ont donné dans l'esprit mercantile, dans ces systèmes qui prétendent que toute entreprise des marchands ne peut que tourner au bien général, et qu'il faut laisser aux marchands une pleine liberté , sans exiger aucune garantie sur le résultat de leurs opérations.
Charles FOURIER, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Troisième partie, « Spoliation du corps social par la banqueroute »
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On ne saurait croire quelle quantité d’usuriers contient aujourd’hui la France. On a commencé à s’en apercevoir sur les bords du Rhin, où les juifs ont envahi par l’usure une grande partie des propriétés (…) Il est heureux dans une telle conjoncture que les juifs ne soient pas encore bien répandus en France , car cette nation spécialement adonnée à l’usure, aurait déjà envahi la plupart des propriétés et l’influence qui leur est attachée; la France ne serait plus qu’une vaste synagogue, car si les juifs tenaient seulement le quart des propriétés, ils auraient la plus grande influence, à cause de leur ligue secrète et indissoluble.
Charles FOURIER, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Troisième partie, « Spoliation du corps social par les déperditions commerciales »
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Si les juifs ont justifié les prophéties et les malédictions de Jésus, n’est-ce pas en se livrant au trafic, à la banque et à l’usure, dont l’exercice les a couverts chez toutes les nations d’un opprobre bien mérité que la philosophie ne lavera jamais ? La persécution, qui fut pour toutes les sectes, et notamment pour les chrétiens, un germe de grandeur et d’anoblissement, est devenue pour les juifs un germe d’avilissement, parce que, dans leur disgrâce, ils se sont abâtardis par le commerce, qui conduit une nation à tous les genres d’avilissement quand elle l’exerce sans y allier l’industrie agricole et manufacturière.
Charles FOURIER, Politique et commerce, «La bonne foi commerciale» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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On ne saurait croire quelle quantité d’usuriers contient aujourd’hui la France. On a commencé à s’en apercevoir sur les bords du Rhin, où les juifs ont envahi par l’usure une grande partie des propriétés (…) Il est heureux dans une telle conjoncture que les juifs ne soient pas encore bien répandus en France , car cette nation spécialement adonnée à l’usure, aurait déjà envahi la plupart des propriétés et l’influence qui leur est attachée; la France ne serait plus qu’une vaste synagogue, car si les juifs tenaient seulement le quart des propriétés, ils auraient la plus grande influence, à cause de leur ligue secrète et indissoluble.
Charles FOURIER, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Troisième partie, « Spoliation du corps social par les déperditions commerciales »
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Si les juifs ont justifié les prophéties et les malédictions de Jésus, n’est-ce pas en se livrant au trafic, à la banque et à l’usure, dont l’exercice les a couverts chez toutes les nations d’un opprobre bien mérité que la philosophie ne lavera jamais ? La persécution, qui fut pour toutes les sectes, et notamment pour les chrétiens, un germe de grandeur et d’anoblissement, est devenue pour les juifs un germe d’avilissement, parce que, dans leur disgrâce, ils se sont abâtardis par le commerce, qui conduit une nation à tous les genres d’avilissement quand elle l’exerce sans y allier l’industrie agricole et manufacturière.
Charles FOURIER, Politique et commerce, «La bonne foi commerciale» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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D’où vient l’extrême fausseté des juifs et des Chinois ? Elle naît du mélange des deux mécanismes sociaux les plus favorables à la fourberie. Ce sont le Patriarchat et la Civilisation. Ces deux peuples sont de toute la terre les plus soumis à l’autorité paternelle.
Charles FOURIER, Politique et commerce, «Fausseté des juifs et des Chinois» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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D’où vient l’extrême fausseté des juifs et des Chinois ? Elle naît du mélange des deux mécanismes sociaux les plus favorables à la fourberie. Ce sont le Patriarchat et la Civilisation. Ces deux peuples sont de toute la terre les plus soumis à l’autorité paternelle.
Charles FOURIER, Politique et commerce, «Fausseté des juifs et des Chinois» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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Je lis dans un discours prononcé au corps législatif, 24 novembre 1821, qu’une seule maison de Londres a gagné en telle occasion trois millions (*) sur telle branche d’agiotage autour de laquelle sont groupés tous les juifs d’Europe, sur les reports de la rente. N’est-ce pas l’agriculture qui paie tous les bénéfices de ces corsaires ? N’était-ce pas à elle à provoquer la découverte d’un ordre commercial différent qui mît un terme aux pirateries de ces écumeurs, tolérés forcément tant qu’on ne saura inventer un mécanisme commercial qui soit à l’abri de leurs intrigues ?
Charles FOURIER, Aux partis politiques, «Garanties industrielles» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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Je lis dans un discours prononcé au corps législatif, 24 novembre 1821, qu’une seule maison de Londres a gagné en telle occasion trois millions (*) sur telle branche d’agiotage autour de laquelle sont groupés tous les juifs d’Europe, sur les reports de la rente. N’est-ce pas l’agriculture qui paie tous les bénéfices de ces corsaires ? N’était-ce pas à elle à provoquer la découverte d’un ordre commercial différent qui mît un terme aux pirateries de ces écumeurs, tolérés forcément tant qu’on ne saura inventer un mécanisme commercial qui soit à l’abri de leurs intrigues ?
Charles FOURIER, Aux partis politiques, «Garanties industrielles» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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Les philosophes ont cru faire une prouesse de fraternité en admettant les juifs aux droits civils. Ils se sont autorisés de ce qu’il existe des peuplades juives dont les mœurs sont honorables, nommément celles de Bayonne, de Bordeaux, Amsterdam. Il n’en est pas moins vrai que la masse de la nation juive, surtout dans le Levant et la Pologne, est imbue de préjugés ignobles, de bassesse corporative et autres vices qu’un décret ne peut pas extirper. Il faudrait, pour mettre cette nation au ton de l’honneur, lui administrer une éducation collective et d’abord l’astreindre à l’exercice du travail productif, culture et fabrique.
Charles FOURIER, Education postérieure, «Emancipation des juifs» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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Les philosophes ont cru faire une prouesse de fraternité en admettant les juifs aux droits civils. Ils se sont autorisés de ce qu’il existe des peuplades juives dont les mœurs sont honorables, nommément celles de Bayonne, de Bordeaux, Amsterdam. Il n’en est pas moins vrai que la masse de la nation juive, surtout dans le Levant et la Pologne, est imbue de préjugés ignobles, de bassesse corporative et autres vices qu’un décret ne peut pas extirper. Il faudrait, pour mettre cette nation au ton de l’honneur, lui administrer une éducation collective et d’abord l’astreindre à l’exercice du travail productif, culture et fabrique.
Charles FOURIER, Education postérieure, «Emancipation des juifs» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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Il en est de même en civilisation des idées libérales. Il faut qu’elles s‘enracinent peu à peu. Nos philosophes n’ont pas tenu compte de ce principe dans leurs affranchissements subits des nègres et des juifs. Aussi les nègres se sont-ils livrés au brigandage et les juifs à l’usure qui est protégée aujourd’hui comme branche du commerce, mais qui, dans un système véridique, serait proscrite aussi bien que le commerce mensonger ou libre, qu’on révère en civilisation et qui n’est que la plus infâme des coutumes, en ce qu’il fonde sur le libre exercice du mensonge tout le système de relations industrielles.
Charles FOURIER, Education postérieure, «Conséquences de cette mesure» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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Il en est de même en civilisation des idées libérales. Il faut qu’elles s‘enracinent peu à peu. Nos philosophes n’ont pas tenu compte de ce principe dans leurs affranchissements subits des nègres et des juifs. Aussi les nègres se sont-ils livrés au brigandage et les juifs à l’usure qui est protégée aujourd’hui comme branche du commerce, mais qui, dans un système véridique, serait proscrite aussi bien que le commerce mensonger ou libre, qu’on révère en civilisation et qui n’est que la plus infâme des coutumes, en ce qu’il fonde sur le libre exercice du mensonge tout le système de relations industrielles.
Charles FOURIER, Education postérieure, «Conséquences de cette mesure» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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La législation, pour être impartiale et d’accord avec le régime des Garanties, devait exiger des juifs pour la première condition cet exercice de l’agriculture qu’ils dédaignent parce qu’elle est moins lucrative. On ne devait leur accorder qu’une famille marchande sur 50 agricoles : c’est environ la proportion. Il fallait en outre exiger des garanties d’éducation collective, de réforme et de bonne conduite. On devait leur interdire les manufactures, à moins de fondation, car tous, sous prétexte de fabriquer, se seraient établis marchands ou agioteurs. Quant aux dogmes, il fallait exiger l’abjuration de ceux qui sont anti-sociaux, comme le refus de manger des mets apprêtés par les autres sectes; et encore, après toutes ces précautions, aurait-il fallu user de beaucoup de surveillance à l’égard des juifs admis, s’assurer par des inspections fréquentes que leur éducation nationale faisait des progrès et qu’ils renonçaient à leurs principes vicieux; les disséminer par villages entremêlés à ceux des chrétiens, les placer loin des frontières, côtes maritimes et lieux de contrebande et trafic, leur interdire les professions usuraires, les fonctions de corsaires, de courtiers et autres emplois de rapine ou astuce légale, etc., etc. Telles sont les conditions qu’exigerait la garantie sociale dans l’admission d’une secte essentiellement ennemie des autres et viciée par une longue proscription; mais un Etat, en imposant moitié seulement de ces conditions, n’aurait pas vu un seul colon juif et s’en serait bien trouvé; car, est-il besoin d’attirer des brocanteurs, agioteurs, usuriers, courtiers, contrebandiers et distributeurs de fausse monnaie qui surabondent en tous lieux ? C’est gorger un pays de parasites et de malfaiteurs dont le nombre n’est que trop grand, et les puissances qui prennent des précautions de sainte-alliance pour corriger divers abus, auraient dû y placer au premier rang celle de forcer les juifs à l’adoption de l’agriculture et à l’abjuration des dogmes insociaux. Les juifs ont profité d’une erreur qui place le commerce au rang des professions utiles.
Charles FOURIER, Education postérieure, «Garanties à exiger» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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La législation, pour être impartiale et d’accord avec le régime des Garanties, devait exiger des juifs pour la première condition cet exercice de l’agriculture qu’ils dédaignent parce qu’elle est moins lucrative. On ne devait leur accorder qu’une famille marchande sur 50 agricoles : c’est environ la proportion. Il fallait en outre exiger des garanties d’éducation collective, de réforme et de bonne conduite. On devait leur interdire les manufactures, à moins de fondation, car tous, sous prétexte de fabriquer, se seraient établis marchands ou agioteurs. Quant aux dogmes, il fallait exiger l’abjuration de ceux qui sont anti-sociaux, comme le refus de manger des mets apprêtés par les autres sectes; et encore, après toutes ces précautions, aurait-il fallu user de beaucoup de surveillance à l’égard des juifs admis, s’assurer par des inspections fréquentes que leur éducation nationale faisait des progrès et qu’ils renonçaient à leurs principes vicieux; les disséminer par villages entremêlés à ceux des chrétiens, les placer loin des frontières, côtes maritimes et lieux de contrebande et trafic, leur interdire les professions usuraires, les fonctions de corsaires, de courtiers et autres emplois de rapine ou astuce légale, etc., etc. Telles sont les conditions qu’exigerait la garantie sociale dans l’admission d’une secte essentiellement ennemie des autres et viciée par une longue proscription; mais un Etat, en imposant moitié seulement de ces conditions, n’aurait pas vu un seul colon juif et s’en serait bien trouvé; car, est-il besoin d’attirer des brocanteurs, agioteurs, usuriers, courtiers, contrebandiers et distributeurs de fausse monnaie qui surabondent en tous lieux ? C’est gorger un pays de parasites et de malfaiteurs dont le nombre n’est que trop grand, et les puissances qui prennent des précautions de sainte-alliance pour corriger divers abus, auraient dû y placer au premier rang celle de forcer les juifs à l’adoption de l’agriculture et à l’abjuration des dogmes insociaux. Les juifs ont profité d’une erreur qui place le commerce au rang des professions utiles.
Charles FOURIER, Education postérieure, «Garanties à exiger» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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Il en est des femmes comme des juifs. On ne ferait qu’augmenter leur fausseté si on leur donnait une demi-liberté sans l’étayer de mesures capables de faire germer les sentiments d’honneur et d’amitié, les affections nobles qu’elles subordonnent servilement aux intérêts de l’amour.
Charles FOURIER, Education postérieure, «Emancipation des femmes» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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Il en est des femmes comme des juifs. On ne ferait qu’augmenter leur fausseté si on leur donnait une demi-liberté sans l’étayer de mesures capables de faire germer les sentiments d’honneur et d’amitié, les affections nobles qu’elles subordonnent servilement aux intérêts de l’amour.
Charles FOURIER, Education postérieure, «Emancipation des femmes» (Manuscrits publiés par La Phalange, revue de la science sociale)
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C'est dans ce sens que je critiquerai d'abord l'admission des Juifs, et dans un autre article j'examinerai cette admission sous le point de vue politique et commercial, et ce sera une question soumise aux chambres de commerce, dont elle mérite la plus sérieuse attention. Parlons d'abord des Juifs considérés dans le sens moral.
La tolérance religieuse est sans contredit très louable, quant aux sectes honnêtes et convenables aux mœurs de l'État. Quoi de plus respectable que la secte des protestants calvinistes ainsi que les chrétiens grecs? Voilà les religions que la philosophie était louable de protéger; mais elle s'égara en voulant trop recruter contre le catholicisme. Elle admit tout indifféremment ; elle ne réfléchit pas qu'il y a dans la tolérance religieuse, comme dans la liberté de la presse, une limite à poser : c'est de ne tolérer que ce qui ne trouble pas l'ordre et les mœurs établies.
Et pour preuve, admettrait-on en France les 4 religions suivantes : celles du Prêtre-Jean, des Quakers, des Mahométans et des Mexicains ? Les sectaires du Prêtre-Jean vous diront que leur croyance permet d'assassiner les dépositaires de l'autorité ; le lendemain tous les brigands et gens à machine infernale jouiraient de l'impunité en se rangeant à cette secte. Les Quakers diraient que leur religion défend la guerre ; le lendemain dix millions de conscrits seraient exempts du service en se disant Quakers.-Les Mahométans vendront les femmes et les cultivateurs, selon le voeu de leur religion. Les Mexicains sacrifieront à leurs idoles des victimes humaines. Cent autres religions que je ne nomme pas exerceraient parmi vous des horreurs et se joueraient de l'ordre établi si vous les admettiez. D'où il faut nécessairement conclure que la tolérance religieuse, ainsi que la liberté de la presse, doivent reconnaître des limites et ne doivent s'étendre qu'aux sectes ou aux écrits qui ne troublent pas l'ordre établi.
Si la religion juive n'autorise pas les crimes et les abus que j'ai cités, elle fait régner des vices non moins odieux, comme l'encouragement à la fourberie. Il est évident qu'elle donne à ses sectateurs un caractère d'immoralité très dangereuse, témoin la définition qu'en donne le Tableau de Londres.
Sans doute il est quelques exceptions, quelques Juifs honnêtes ; mais leur probité ne sert qu'à faire ressortir les vices de leur secte. J'en parle savamment, ayant habité longtemps avec eux ; et quelle acquisition pour les Français, dans un temps où les mœurs ont besoin de correctifs et non pas d'empirisme.
Eh ! quelles sont les mœurs des Juifs ? J'ai entendu un Juif, riche à plusieurs millions et qui tenait un rang dans sa ville, me dire et dire à d'autres qui existent dans Lyon : « Monsire, quand ché trompe pas, c'est que ché peux pas. » Comment de pareilles gens ne seraient-ils pas méprisés et du peuple et de la classe puissante ? Faut-il s'étonner après cela que le peuple, malgré le décret de tolérance, insulte encore aux Juifs, comme il arriva dernièrement à Cologne.
Ont-ils fourni des capitaux aux industries qui peuvent les identifier au sort de l'État? Non, ils se bornent à vendre les marchandises étrangères et prohibées, ou bien à enlever aux nationaux leurs relations avec l'étranger. Plus le Français est loyal et honorable, plus il est dangereux d'admettre en France la nation juive qui, par son caractère (…..) et rampant, obtiendrait dans le Commerce des bénéfices que les fourbes n'obtiennent que trop souvent dans cet état.
Laissez les Juifs en France pendant un siècle, ils organiseront leur secte dans chaque ville, ne correspondront qu'avec les leurs ; ils deviendront en France ce qu'ils sont en Pologne, et finiront par enlever l'industrie commerciale aux nationaux qui l'ont bien exercée jusqu'à présent sans les Juifs. Ainsi arrive-t-il en Allemagne où les négociants honnêtes se voient réduits à abandonner les affaires faute de pouvoir soutenir la concurrence des Juifs.
Partout où ils brillent, ce n'est qu'aux dépens des nationaux. Voyez Gênes et Livourne, ports dont la situation est également avantageuse et dont le commerce est le même. Si les Juifs n'étaient pas admis à Livourne, ce port serait peuplé de négociants toscans au lieu d'être peuplé de Juifs. Augsbourg avait dans tous les temps brillé dans le commerce. Ses magistrats viennent d'admettre quelques Juifs. Le commerce sera-t-il augmenté? Non, car les Augsbourgeois, gens très actifs, regorgent de capitaux sans savoir où les employer.
Une autre source de bénéfices des Juifs est que le Juif millionnaire vit de pommes de terre. Par l'effet de sa sordide avarice, il peut vendre à 5 % de moins que les Chrétiens et gagner autant. Voilà en quoi les Juifs écrasent les Chrétiens, mais cette avarice est un mal pour un état opulent comme la France. N'est-il pas démontré en politique que si tout propriétaire était avare et sordide, les moyens de subsistance des peuples s'anéantiraient ? L'avarice devient aussi nuisible que la prodigalité.
Bref, les Juifs, en politique, sont une secte parasite qui tend à envahir le commerce des États aux dépens des nationaux, sans s'identifier au sort de la patrie.
Loin de se corriger en France, n'est-il pas probable qu'ils y répandront leurs mœurs infâmes, et déjà l'on s'en plaint amèrement dans la Lorraine et la Franche-Comté, où ils se sont introduits en grand nombre depuis la Révolution. Ils y exercent dans les villes mille fourberies qui étaient inconnues chez ces peuples encore assez francs.
La philosophie qui veut les admettre en France n'est qu'un empirisme fardé d'humanité. Les êtres qui font profession nationale de mauvaises mœurs ne sont admissibles à aucun prétexte.
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Les œuvres de Charles FOURIER peuvent être téléchargées, sans frais et en version intégrale, sur le site « Gallica » de la Bibliothèque Nationale de France. Diverses éditions électroniques de ces œuvres existent également sur d’autres sites de l’Internet.
(*) Trois millions de francs de l’époque de Fourier correspondent approximativement à quinze millions d’euros en 2005.
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Bibliographie de Charles Fourier
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C'est dans ce sens que je critiquerai d'abord l'admission des Juifs, et dans un autre article j'examinerai cette admission sous le point de vue politique et commercial, et ce sera une question soumise aux chambres de commerce, dont elle mérite la plus sérieuse attention. Parlons d'abord des Juifs considérés dans le sens moral.
La tolérance religieuse est sans contredit très louable, quant aux sectes honnêtes et convenables aux mœurs de l'État. Quoi de plus respectable que la secte des protestants calvinistes ainsi que les chrétiens grecs? Voilà les religions que la philosophie était louable de protéger; mais elle s'égara en voulant trop recruter contre le catholicisme. Elle admit tout indifféremment ; elle ne réfléchit pas qu'il y a dans la tolérance religieuse, comme dans la liberté de la presse, une limite à poser : c'est de ne tolérer que ce qui ne trouble pas l'ordre et les mœurs établies.
Et pour preuve, admettrait-on en France les 4 religions suivantes : celles du Prêtre-Jean, des Quakers, des Mahométans et des Mexicains ? Les sectaires du Prêtre-Jean vous diront que leur croyance permet d'assassiner les dépositaires de l'autorité ; le lendemain tous les brigands et gens à machine infernale jouiraient de l'impunité en se rangeant à cette secte. Les Quakers diraient que leur religion défend la guerre ; le lendemain dix millions de conscrits seraient exempts du service en se disant Quakers.-Les Mahométans vendront les femmes et les cultivateurs, selon le voeu de leur religion. Les Mexicains sacrifieront à leurs idoles des victimes humaines. Cent autres religions que je ne nomme pas exerceraient parmi vous des horreurs et se joueraient de l'ordre établi si vous les admettiez. D'où il faut nécessairement conclure que la tolérance religieuse, ainsi que la liberté de la presse, doivent reconnaître des limites et ne doivent s'étendre qu'aux sectes ou aux écrits qui ne troublent pas l'ordre établi.
Si la religion juive n'autorise pas les crimes et les abus que j'ai cités, elle fait régner des vices non moins odieux, comme l'encouragement à la fourberie. Il est évident qu'elle donne à ses sectateurs un caractère d'immoralité très dangereuse, témoin la définition qu'en donne le Tableau de Londres.
Sans doute il est quelques exceptions, quelques Juifs honnêtes ; mais leur probité ne sert qu'à faire ressortir les vices de leur secte. J'en parle savamment, ayant habité longtemps avec eux ; et quelle acquisition pour les Français, dans un temps où les mœurs ont besoin de correctifs et non pas d'empirisme.
Eh ! quelles sont les mœurs des Juifs ? J'ai entendu un Juif, riche à plusieurs millions et qui tenait un rang dans sa ville, me dire et dire à d'autres qui existent dans Lyon : « Monsire, quand ché trompe pas, c'est que ché peux pas. » Comment de pareilles gens ne seraient-ils pas méprisés et du peuple et de la classe puissante ? Faut-il s'étonner après cela que le peuple, malgré le décret de tolérance, insulte encore aux Juifs, comme il arriva dernièrement à Cologne.
Ils se corrigeront, disent les philosophes. Point du tout : ils pervertiront vos mœurs sans changer les leurs. D'ailleurs, à quelle époque se corrigeront-ils? Est-ce dans un siècle? En attendant nous en souffrirons et nous aurons travaillé pour nos arrière-petits-neveux ; c'est de quoi nous sommes las. Se corrigeront-ils dans dix ans ? Eh bien ! laissez les passer les dix ans dans les pays qu'ils habitaient. Si l'on vous mandait qu'un lépreux ou un pestiféré demandait à être admis parmi vous et qu'il sera guéri dans dix jours, vous répondriez: Qu'il passe les dix jours dans son domicile ; ensuite on le fera visiter et éprouver avant de l'admettre. Or, les Juifs, avec leurs mœurs mercantiles, ne sont-ils pas la lèpre et la perte du Corps social ? Attendez donc leur guérison constatée pour les admettre parmi vous, ou bien renoncez à parler des mœurs. Si le temps les corrigeait, ne se seraient-ils pas corrigés à Londres, où ils sont admis depuis longtemps et où ils font le métier de courir les rues, excitant les fils de famille à voler, etc.
Sur ce, les philosophes se retrancheront sur le principe de la liberté commerciale. Et d'abord, quand l'admission des Juifs serait un bénéfice commercial, s'ensuivrait-il qu'une grande et opulente nation comme la France dût sacrifier ses mœurs nationales à prix d'argent? Mais loin que la présence des Juifs contribue au bien du Commerce, il reste à prouver qu'elle est le fléau de l'industrie commerciale ainsi que des mœurs, et que l'Économie politique s'est complètement trompée en fondant leur admission sur des sophismes commerciaux. Telle est la thèse que je soumettrai aux représentants des chambres de commerce dans un autre numéro, où je considérerai l'admission des Juifs sous le point de vue politique ; après quoi j'indiquerai le moyen politique de réformer leurs mœurs.
Ont-ils fourni des capitaux aux industries qui peuvent les identifier au sort de l'État? Non, ils se bornent à vendre les marchandises étrangères et prohibées, ou bien à enlever aux nationaux leurs relations avec l'étranger. Plus le Français est loyal et honorable, plus il est dangereux d'admettre en France la nation juive qui, par son caractère (…..) et rampant, obtiendrait dans le Commerce des bénéfices que les fourbes n'obtiennent que trop souvent dans cet état.
Laissez les Juifs en France pendant un siècle, ils organiseront leur secte dans chaque ville, ne correspondront qu'avec les leurs ; ils deviendront en France ce qu'ils sont en Pologne, et finiront par enlever l'industrie commerciale aux nationaux qui l'ont bien exercée jusqu'à présent sans les Juifs. Ainsi arrive-t-il en Allemagne où les négociants honnêtes se voient réduits à abandonner les affaires faute de pouvoir soutenir la concurrence des Juifs.
Partout où ils brillent, ce n'est qu'aux dépens des nationaux. Voyez Gênes et Livourne, ports dont la situation est également avantageuse et dont le commerce est le même. Si les Juifs n'étaient pas admis à Livourne, ce port serait peuplé de négociants toscans au lieu d'être peuplé de Juifs. Augsbourg avait dans tous les temps brillé dans le commerce. Ses magistrats viennent d'admettre quelques Juifs. Le commerce sera-t-il augmenté? Non, car les Augsbourgeois, gens très actifs, regorgent de capitaux sans savoir où les employer.
Une autre source de bénéfices des Juifs est que le Juif millionnaire vit de pommes de terre. Par l'effet de sa sordide avarice, il peut vendre à 5 % de moins que les Chrétiens et gagner autant. Voilà en quoi les Juifs écrasent les Chrétiens, mais cette avarice est un mal pour un état opulent comme la France. N'est-il pas démontré en politique que si tout propriétaire était avare et sordide, les moyens de subsistance des peuples s'anéantiraient ? L'avarice devient aussi nuisible que la prodigalité.
Bref, les Juifs, en politique, sont une secte parasite qui tend à envahir le commerce des États aux dépens des nationaux, sans s'identifier au sort de la patrie.
Loin de se corriger en France, n'est-il pas probable qu'ils y répandront leurs mœurs infâmes, et déjà l'on s'en plaint amèrement dans la Lorraine et la Franche-Comté, où ils se sont introduits en grand nombre depuis la Révolution. Ils y exercent dans les villes mille fourberies qui étaient inconnues chez ces peuples encore assez francs.
La philosophie qui veut les admettre en France n'est qu'un empirisme fardé d'humanité. Les êtres qui font profession nationale de mauvaises mœurs ne sont admissibles à aucun prétexte.
Publications des manuscrits de Charles Fourier, 1853-1856, Librairie Phalanstérienne, Du commerce et des commerçants (1803), "Des Juifs, etc"
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Les œuvres de Charles FOURIER peuvent être téléchargées, sans frais et en version intégrale, sur le site « Gallica » de la Bibliothèque Nationale de France. Diverses éditions électroniques de ces œuvres existent également sur d’autres sites de l’Internet.
(*) Trois millions de francs de l’époque de Fourier correspondent approximativement à quinze millions d’euros en 2005.
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Bibliographie de Charles Fourier
- Sur les charlataneries commerciales.
- Théorie des 4 mouvements et des destinées générales.
- Le nouveau monde amoureux
- Traité de l’association domestique-agricole, 2 volumes
- Théorie de l’unité universelle
- Sommaire et annonces du Traité de l’association domestique-agricole
- Mnémonique géographique ou méthode pour apprendre enpeu de leçons la géographie, la statistique et la politique.
- Le Nouveau monde industriel et sociétaire ou invention du procédé d’industrie
attrayante et naturelle, distribuée en séries passionnées
- Le Nouveau monde industriel, ou invention du procédé d’industrie attrayante et combinée, distribuée en séries passionnées. Livret d’annonces.
- Pièges et charlatanisme des deux sectes SAINT-SIMON et OWEN, qui promettent l’association et le progrès.
- La fausse industrie morcelée répugnante et mensongère et l’antidote, l’industrie naturelle, combinée, attrayante, véridique donnant quadruple produit. 2 volumes
- Plan du Traité de l’attraction passionnelle, qui devrait être publié en 1821.
- PostScriptum à la Lettre confidentielle des membres de la réunion du 31 juillet...
- Oeuvres complètes, 6 volumes
- Manuscrits, 10 volumes
- De l’anarchie industrielle et scientifique
- Manuscrits - 4 volumes
- Opere scelte
- Hiérarchie du cocuage
- Le nouveau monde amoureux
- Oeuvres complètes, 12 volumes
- L’ordre subversif. Trois textes sur la Civilisation
- Le charme composé
- Citerlogue, accord de la morale avec les droits naturels par absorption composée